Les 10 plus beaux villages autour de Toulon que vous devez découvrir en 2025

En m’aventurant dans l’arrière-pays toulonnais, j’ai eu le privilège de découvrir ces havres de paix où le temps semble s’être arrêté. Ces villages perchés, souvent médiévaux, racontent l’histoire provençale à travers leurs pierres dorées et leurs panoramas à couper le souffle. Cette escapade varoise m’a dévoilé un patrimoine d’une richesse insoupçonnée, loin de l’effervescence du littoral. Voici mon exploration des plus beaux villages autour de Toulon, ces joyaux authentiques qui incarnent l’âme véritable de la Provence.

Bormes-les-Mimosas, l’écrin fleuri de la côte varoise

 

 

Comment ne pas tomber sous le charme de Bormes-les-Mimosas? Accroché à flanc de colline, ce village médiéval surplombe majestueusement la Méditerranée. Son nom évoque déjà la profusion de mimosas qui parent ses ruelles de jaune éclatant dès février. En flânant dans son dédale pittoresque, j’ai découvert des façades ocre et rose pâle ornées de glycines et de bougainvilliers. L’harmonie chromatique qui s’en dégage confère au lieu une atmosphère presque irréelle.
La place Saint-François, avec sa fontaine centenaire, constitue le cœur battant de ce village classé parmi les plus fleuris de France. Les artisans potiers et peintres y ont élu domicile, transformant chaque recoin en galerie à ciel ouvert. La vue depuis le château des Seigneurs de Fos, vestige du XIIe siècle, offre un panorama saisissant sur les îles d’Hyères et le massif des Maures.
L’art de vivre provençal y est préservé avec une délicatesse rare. Lors de ma visite en avril, j’ai eu la chance d’assister au corso fleuri, parade flamboyante où des chars décorés de fleurs fraîches défilent dans une explosion de couleurs et de parfums. Ce spectacle incarne parfaitement l’identité de ce village où nature et patrimoine s’entrelacent avec élégance.

Le Castellet, joyau médiéval perché sur son promontoire

 

 

À moins de 30 kilomètres de Toulon, Le Castellet m’a immédiatement séduit par son allure de sentinelle immuable. Ce village fortifié, juché sur un éperon rocheux, dévoile un ensemble architectural remarquablement préservé. Franchir sa porte fortifiée m’a propulsé dans un autre temps, celui des chevaliers et des troubadours.
Les remparts qui ceinturent Le Castellet datent du XIIe siècle et témoignent d’une histoire mouvementée. J’ai particulièrement apprécié la place de l’Église, véritable théâtre à ciel ouvert où les façades en pierre de taille dialoguent avec le campanile élancé. L’église Saint-Sauveur, avec son style roman provençal épuré, abrite des trésors artistiques insoupçonnés.

Les artisans d’art ont investi les échoppes médiévales, proposant céramiques, santons et objets en olivier. La gastronomie locale y est célébrée avec passion dans des bistrots authentiques où j’ai savouré une daube provençale divine accompagnée d’un verre de Bandol, vignoble réputé qui s’étend en contrebas du village.
Les passionnés de sports mécaniques reconnaîtront ici la proximité immédiate du circuit Paul Ricard, créant un contraste saisissant entre patrimoine ancestral et modernité vrombissante. Cette dualité confère au lieu une identité singulière qui transcende les époques.

Collobrières, l’écrin forestier des Maures

 

 

En pénétrant au cœur du massif des Maures, j’ai découvert Collobrières, village authentique niché dans un écrin de verdure luxuriante. Connue comme la capitale de la châtaigne, cette bourgade bénéficie d’un microclimat exceptionnel qui favorise depuis des siècles la culture de ce fruit emblématique. Les châtaigneraies centenaires qui entourent le village offrent en automne un spectacle chromatique fascinant, du vert tendre au roux flamboyant.
L’architecture vernaculaire de Collobrières révèle une adaptation parfaite à son environnement. Les maisons en pierre sombre, extraite des collines environnantes, s’alignent le long de ruelles sinueuses qui suivent la topographie naturelle. La rivière Réal Collobrier traverse paisiblement le bourg, ponctuée de petits ponts aux arches gracieuses.

Durant ma visite, la dégustation des marrons glacés artisanaux s’est imposée comme une expérience gustative inoubliable. Cette spécialité, élaborée selon des méthodes ancestrales, représente l’excellence d’un savoir-faire préservé avec passion. La Fête de la Châtaigne, célébrée chaque octobre, attire les gourmets venus de toute la région pour célébrer ce fruit d’or.

Le charme de Collobrières réside également dans son rythme de vie calqué sur les saisons. Loin de l’agitation touristique du littoral, j’y ai ressenti une authenticité préservée, une Provence intérieure qui cultive ses traditions avec sincérité. Les randonnées vers le monastère de la Verne, perle architecturale cachée dans la forêt, complètent parfaitement la découverte de ce territoire d’exception.

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Évenos, sentinelle volcanique entre mer et montagne

 

 

L’approche d’Évenos offre un tableau saisissant: ce village semble jaillir d’un piton basaltique noir, vestige de l’activité volcanique qui façonna jadis ce paysage singulier. Cette position stratégique, entre Toulon et les gorges d’Ollioules, en fit historiquement un point de contrôle militaire crucial, comme en témoigne son imposant château médiéval.

En parcourant ses venelles escarpées, j’ai été frappé par le contraste entre la roche volcanique sombre et les façades claires des habitations traditionnelles. Cette dualité chromatique confère au lieu une photogénie exceptionnelle, particulièrement au coucher du soleil lorsque la pierre s’embrase d’une lueur orangée.

Le vieux village, dit “Évenos-le-Haut”, préserve une ambiance féodale presque intacte. Sa silhouette altière domine le nouveau bourg et offre un panorama vertigineux embrassant la baie de Toulon, les contreforts de la Sainte-Baume et même, par temps clair, les sommets alpins. Cette perspective époustouflante justifie à elle seule l’ascension parfois ardue jusqu’au sommet.

Les amateurs de géologie trouveront à Évenos un terrain d’exploration passionnant. Les formations basaltiques, témoins d’un passé géologique tumultueux, contrastent avec la douceur de la garrigue environnante où thym, romarin et cistes embaument l’air. La biodiversité exceptionnelle qui s’y développe attire naturalistes et photographes en quête d’authentique beauté méditerranéenne.

La Cadière-d’Azur, balcon sur les vignobles de Bandol

 

 

En approchant La Cadière-d’Azur, j’ai immédiatement été saisi par sa silhouette parfaite de village provençal idéal. Perché sur une colline verdoyante, ce bourg médiéval domine avec élégance le prestigieux vignoble de Bandol, créant une carte postale vivante où patrimoine et terroir fusionnent harmonieusement.
Les remparts partiellement conservés racontent l’histoire défensive de ce village frontière entre Provence et comté de Nice. J’ai particulièrement apprécié la porte de la Colle, vestige robuste de cette époque troublée, qui marque aujourd’hui l’entrée principale du village historique. La place Jean Jaurès, avec ses platanes centenaires, accueille un marché provençal authentique où producteurs locaux et artisans perpétuent une tradition séculaire.

L’église Saint-André mérite qu’on s’y attarde. Son clocher carré, typique de l’architecture religieuse provençale, abrite un campanile en fer forgé d’une délicatesse surprenante. À l’intérieur, les boiseries du chœur témoignent d’un artisanat local raffiné qui a traversé les siècles.

Les vignes qui s’étendent à perte de vue autour du village produisent les célèbres vins de Bandol, dont les rosés structurés et les rouges puissants représentent l’excellence viticole varoise. Les domaines viticoles qui parsèment le paysage proposent des dégustations qui révèlent toute la complexité de ce terroir d’exception.

En automne, la palette chromatique des vignobles, passant du vert au pourpre puis à l’or, compose un tableau sans cesse renouvelé que les peintres locaux s’efforcent de capturer.

Ramatuelle, l’âme préservée de la presqu’île de Saint-Tropez

 

 

Loin du tumulte de Saint-Tropez, j’ai découvert Ramatuelle comme un havre de sérénité authentique. Ce village circulaire, dont la structure en colimaçon témoigne d’un passé défensif, préserve jalousement son caractère provençal derrière ses façades ocre et rose pâle. Les plantes grimpantes qui enlacent les vieilles pierres ajoutent une touche picturale à ce décor déjà enchanteur.

En déambulant dans les ruelles étroites, j’ai été frappé par l’harmonie architecturale qui règne ici. Chaque maison, chaque porte ancienne, chaque fenêtre aux volets colorés raconte une histoire, celle d’un village qui a su résister aux assauts de la modernité sans se figer dans le passé. La place Gabriel Péri, cœur vibrant de Ramatuelle, accueille des platanes majestueux sous lesquels il fait bon savourer un pastis à l’heure où le soleil décline.

L’église Notre-Dame, avec son clocher caractéristique, abrite un retable baroque saisissant qui témoigne de l’influence italienne sur l’art sacré provençal. Les concerts de musique classique qui y sont régulièrement organisés bénéficient d’une acoustique exceptionnelle qui magnifie chaque note.

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Si la plage de Pampelonne, mondialement célèbre, se trouve sur le territoire communal, le contraste entre son effervescence estivale et la quiétude du village historique illustre parfaitement la dualité de la presqu’île: d’un côté le glamour médiatisé, de l’autre une Provence éternelle qui perpétue ses traditions avec discrétion et authenticité. Les vignobles qui entourent Ramatuelle produisent des vins rosés délicats qui capturent en bouteille l’essence même du terroir varois.

Gassin, la sentinelle élégante du golfe de Saint-Tropez

 

 

Classé parmi les plus beaux villages de France, Gassin m’a immédiatement impressionné par sa position dominante. Culminant à 200 mètres d’altitude sur un piton rocheux, ce village médiéval offre une vue à 360 degrés qui embrasse tout le golfe de Saint-Tropez jusqu’aux sommets enneigés des Alpes par temps clair. Cette situation exceptionnelle explique son développement comme poste d’observation et de défense dès l’époque romaine.

L’urbanisme de Gassin révèle une adaptation ingénieuse au relief. Les ruelles concentriques suivent les courbes du terrain, créant un labyrinthe pittoresque où chaque détour réserve une nouvelle surprise architecturale. J’ai particulièrement admiré la rue de l’Androuno, réputée comme l’une des plus étroites du monde avec ses 29 centimètres au point le plus resserré!

L’église Saint-Laurent, sobre et élégante, domine le village de sa silhouette harmonieuse. Son clocher carré, typiquement provençal, sert de repère visuel dans tout le golfe. À l’intérieur, la simplicité architecturale met en valeur quelques trésors artistiques, dont un retable du XVIIe siècle finement ouvragé.
La table d’orientation située à l’extrémité du village offre un panorama vertigineux sur les vignobles et les collines boisées qui dessinent un paysage typiquement méditerranéen. Les amateurs d’œnologie apprécieront la proximité des domaines viticoles réputés qui produisent des rosés d’exception, parfaite expression d’un terroir baigné de soleil.

La place deï Barri, avec ses cafés ombragés, constitue le cœur social du village. Y déguster une anchoïade traditionnelle tout en contemplant le paysage grandiose relève de ces plaisirs simples qui font le charme intemporel de la Provence authentique.

Cotignac, théâtre naturel entre falaises et histoire

 

 

L’arrivée à Cotignac provoque invariablement un effet de surprise saisissant. Le village se déploie au pied d’une impressionnante falaise de tuf vertical haute de 80 mètres, où des habitations troglodytiques semblent suspendues entre ciel et terre. Cette configuration géologique unique confère au lieu une théâtralité naturelle que les Romains avaient déjà repérée en y installant un théâtre.

Le cours Gambetta, artère principale ombragée de platanes majestueux, constitue l’épicentre de la vie locale. Les fontaines qui le jalonnent témoignent de l’abondance en eau qui a toujours caractérisé Cotignac, particularité précieuse en Provence. Les terrasses des cafés et restaurants s’y déploient généreusement, invitant à la contemplation et à la dégustation des spécialités locales.

En explorant les hauteurs du village, j’ai découvert le quartier du Château, vestige d’une forteresse médiévale qui dominait jadis la vallée. De là-haut, le panorama sur les toits de tuiles et la campagne environnante compose un tableau d’une harmonie parfaite. Les grottes troglodytiques, habitées jusqu’au début du XXe siècle, racontent une histoire humaine fascinante d’adaptation à un environnement naturel exceptionnel.

La source de la Foux, qui jaillit au pied de la falaise, a longtemps constitué le poumon économique du village en alimentant moulins et tanneries. Aujourd’hui, son cadre bucolique en fait un lieu de promenade rafraîchissant, particulièrement apprécié durant les chaudes journées estivales.

Les environs de Cotignac regorgent de vignobles et d’oliveraies qui perpétuent une tradition agricole millénaire. Les gourmets apprécieront particulièrement la richesse gastronomique locale, entre huile d’olive parfumée, vins de Coteaux Varois et miel de lavande qui capturent l’essence même du terroir provençal.

Seillans, joyau médiéval de l’arrière-pays varois

 

 

En pénétrant dans le département du Var par le nord, Seillans m’est apparu comme une première introduction magistrale à la beauté des villages perchés provençaux. Ce bourg médiéval, qui s’étage en terrasses successives sur le flanc d’une colline, compose un ensemble architectural d’une cohérence remarquable où pierres dorées et végétation luxuriante s’entremêlent harmonieusement.

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Les calades (ruelles pavées) qui serpentent à travers le village invitent à une exploration contemplative. Chaque passage voûté, chaque placette ombragée, chaque fontaine moussue raconte un fragment de l’histoire séculaire de ce lieu préservé. La place du Thouron, avec son orme majestueux et sa fontaine centrale, constitue le cœur vibrant du village où les habitants se retrouvent pour partager un moment de convivialité authentique.

L’église Saint-Léger mérite qu’on s’y attarde pour admirer son retable polychrome et son impressionnant orgue, instruments d’une acoustique exceptionnelle qui s’exprime pleinement lors des concerts estivaux. La chapelle Notre-Dame-de-l’Ormeau, située à l’écart du village, abrite quant à elle des fresques médiévales d’une rare qualité expressive.

Seillans possède également une dimension artistique contemporaine grâce à la présence de Max Ernst et Dorothea Tanning qui y vécurent de 1964 à 1976. Leur maison-atelier, transformée en espace muséal, perpétue l’héritage surréaliste de ces artistes majeurs du XXe siècle et attire les amateurs d’art du monde entier.

Les environs de Seillans, entre chênaies et oliveraies, composent un paysage typiquement méditerranéen que la lumière changeante métamorphose au fil des heures. Les randonneurs apprécieront particulièrement les sentiers qui sillonnent ce territoire préservé, offrant des perspectives sans cesse renouvelées sur les villages voisins et les lointains sommets alpins.

Tourtour, le village qui mérite son surnom céleste

 

 

À plus de 600 mètres d’altitude, Tourtour ne porte pas son surnom de “village dans le ciel” par hasard. Cette position élevée lui confère une luminosité particulière qui a séduit de nombreux artistes au fil des siècles. En me promenant sur la place des Ormeaux, j’ai immédiatement compris pourquoi Bernard Buffet, artiste célèbre, y avait établi son atelier durant plusieurs années.

L’urbanisme de Tourtour révèle une parfaite adaptation au relief karstique sur lequel il s’est développé. Les maisons en pierre locale s’agrippent à la pente, créant un étagement pittoresque que ponctuent clochers et tours défensives. La tour de l’Horloge, vestige médiéval restauré avec soin, constitue le repère visuel emblématique du village et offre un point de vue stratégique sur les vallées environnantes.

Le château des Commandeurs, ancienne résidence des chevaliers de l’Ordre de Malte, témoigne de l’importance historique de Tourtour comme place défensive. Aujourd’hui transformé en hôtel de luxe, il conserve son allure aristocratique qui dialogue harmonieusement avec l’architecture vernaculaire environnante.

Le musée des Fossiles mérite une visite attentive pour comprendre la géologie exceptionnelle de cette région où affleurent des traces de vie marine vieilles de plusieurs millions d’années. Cette collection unique raconte l’histoire fascinante d’une Provence jadis immergée sous un océan tropical.

Les moulins à eau et à vent qui ponctuent le paysage rappellent l’ingéniosité des habitants qui surent tirer parti des ressources naturelles disponibles. Certains, parfaitement restaurés, témoignent d’un savoir-faire technique ancestral et constituent des haltes bucoliques lors des randonnées pédestres qui sillonnent le territoire communal.

La gastronomie locale s’exprime avec excellence dans les restaurants qui bordent la place centrale. J’y ai dégusté une truffe noire du Haut Var, trésor culinaire local, sublimée par une huile d’olive de première pression à froid produite dans les oliveraies voisines. Ce mariage de saveurs intenses capture parfaitement l’essence gustative de cette haute Provence préservée.

 

 

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